Le premier siège d’expérimentation du projet sera Cebu et, sur la base des déclarations de madame Sanson, mentionnées par le quotidien “Cebu Daily News”, le développement du programme nécessitera également la création d’un nouvel organisme spécifique, dont le siège sera à Liloan Town, dans la banlieue nord de Cebu. “Nous avons choisi Cebu parce que c’est l’une des villes les plus à la mesure de l’enfant de tout le pays”, a ajouté Hans-Jurgen Dorrich.
Une analyse réalisée par les Nations Unies (ONU) en plusieurs prisons des Philippines a montré que les crimes commis par les jeunes ont atteint le quota d’environ 20.000 cas, tandis qu’un rapport du Département pour le Bienêtre social et le Développement a enregistré 6.000 cas de délinquance uniquement à Cebu, c’est-à-dire 30% du total relevé par l’ONU dans l’ensemble du pays.
"Le gouvernement doit intervenir davantage, et doit surtout être proactif” a affirmé madame Samson. “Le gouvernement n’implémente que les 2 premiers pas des 6 nécessaires pour la réhabilitation des jeunes. Pour cette raison, en tant que volontaires nous agissons pour la successive gestion et réalisation des autres phases de la réhabilitation”, a éclairci le père Fidel Orendain.
En liaison avec le projet, les salésiens de Don Bosco ont préparé un congrès illustratif, qui a eu lieu de jeudi 11 à lundi 15 novembre. Le congrès a vu la participation du sous-secrétaire du Département pour le Bienêtre social et le Développement, madame Alicia Bala, les représentants de plusieurs organisations non gouvernementales philippines, cambodgiennes et pakistanaises et des groupes actifs qui travaillent avec les enfants des rues en collaboration avec les jésuites, les rogationnistes et les sœurs franciscaines.
Publié le 25/11/2010