(ANS – Manaus) - « Quand c’est difficile de répondre et beaucoup ont peur de le faire, il devrait toujours y avoir un salésien avec le courage de dire ‘J’y vais !’. Cette expression italienne est très typique de notre vie salésienne. Quand je suis entré au noviciat, j’ai souvent entendu dire qu’un salésien ne se défile jamais de la mission ». En vue de la Journée Missionnaire Mondiale, qui sera célébrée dimanche prochain, 18 octobre, voici quelques points de réflexion, proposées par le P. Joao Mendonça, salésien brésilien.

Etre missionnaire, avant tout, n’est pas un privilège de quelques courageux, mais il appartient à tous les chrétiens (Redemptoris Missio, 1). Même si la disponibilité à partir devient toujours plus rare, à cause de l’individualisme. Cependant, l’urgence missionnaire ouvre les portes au Christ Rédempteur qui veut rejoindre tous les hommes et femmes et notre disponibilité et générosité sont nécessaires.

Beaucoup ignorent encore le Christ, d’autres se sont éloignés et plusieurs sont devenu indifférents à Lui.  Mais l’Eglise existe pour évangéliser. C’est son sens fondamental. Rappelons ce que le Pape François a dit à plusieurs reprises : « Je préfère un Eglise en sortie et même affaiblie, plutôt qu’une Eglise fermée » (…).

Et quel est le message principal de cette mission ? C’est le Règne de Dieu (…). En ce sens, l’Eglise sert le Règne, elle n’est pas le Règne. Et son service est notre réponse généreuse quand nous annonçons la conversion, c’est-à-dire le changement de mentalité dans un monde confus et insensé ; quand nous nous rencontrons dans la communion de foi, dans le témoignage quotidien qu’être chrétiens c’est la joie, c’est la Pâque, comme soutien les uns des autres, nous aimant et nous pardonnant les uns les autres

Où pouvons trouver la force pour réaliser la mission ? Dans l’Esprit Saint. C’est Lui le protagoniste de la mission partout dans le monde. (…)

L’annonce de l’Evangile est devenue un défi. Il y a d’autres domaines d’évangélisation comme l’annonce de la paix, de la promotion des droits humains, l’écologie, la promotion de la femme. Je pense que le volontariat est un nouveau lieu d’évangélisation.

Au milieu des engagements missionnaires, la vie consacrée se présente comme urgente et nécessaire. Soit les laïcs que les personnes consacrées sont appelées aujourd’hui à être instruments de l’Esprit dans l’évangélisation. Il est nécessaire de ne pas avoir peur des progrès modernes et réaliser un dialogue constructif avec eux pour les utiliser au bénéfice de la mission.

Et donc, personne ne doit s’arrêter ; nous devons être des forces audaces et dynamiques de la mission, qui poussent à dire toujours « J’Y VAIS ! »

Publié le 16/10/2015