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15/6/2015 - Espagne - La traite de mineurs: une plaie pour le présent et le futur de l’Afrique
Photo de l'article -ESPAGNE – LA TRAITE DE MINEURS: UNE PLAIE POUR LE PRÉSENT ET LE FUTUR DE L’AFRIQUE

(ANS – Valencia) – La Procure Missionnaire Salésienne de Madrid a participé, le 28 mai dernier, à une ‘table ronde’ sur la traite des enfants en Afrique, organisée  à Valencia par l’ONG « Global Networking for Rights and Development » (GNRD). Ont participé à la conférence : le Président du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine, Joseph Chalengi ; le Président de l’ONG de la Mauritanie « Promoción y Defensa de los Derechos Humanos », Mohamed Lemine Haless ; et un enseignant de l’Université de valencia, prof. Ximo Revert.

Après la projection du documentaire de la Procure Missionnaire Salésienne de Madrid « No estoy en venta » (Je ne suis pas en vente), sur la réalité  des enfants victimes de la traite en Afrique, Mme Ana Muñoz, Porte-parole de la Procure, a dit que le trafic  d’enfants est l’esclavage  du nouveau siècle et elle a parlé du travail fait par les missionnaires salésiens en des pays comme le Bénin.

Puis elle a ajouté  qu’il ne s’agit pas d’un problème facile à résoudre, et que ses causes sont nombreuses, même si la pauvreté, le manque d’éducation et le sens d’impunité sont les premières bases où agir pour éliminer, ou au moins réduire, les chiffres de ce triste phénomène.

« Nous de la Procure Missionnaire Salésienne de Madrid, nous ne pouvons pas arrêter les trafiquants  et les mettre en prison, mais nous pouvons accueillir et aider les enfants, informer les familles et l’opinion publique sur le phénomène et travailler avec les gouvernements et les force de sécurité pour éradiquer cette plaie ».

De son côté , Mr. Lemine Haless a souligné la nécessité de mettre fin à cette plaie qui réduit les opportunités pour l’avenir du continent: « Nous pouvons faire beaucoup ensemble. Par ex. analyser à fond le problème, éduquer les organisations et les autorités, informer les familles et collaborer sur chacun des ses aspects, car la traite ne connait pas de frontières ».

Le prof. Revert a parlé  du rôle important de l’Université comme agent dans la coopération et dans l’assistance pour renforcer les systèmes éducatifs.

Enfin, Mr. Joseph Chalengi a expliqué l’importance de donner voix aux africains quand on affronte les défis de l’avenir: « Nous devons être fiers d’être africains et de nos valeurs – a-t-il dit -. L’Afrique a besoin de ‘partners’, pas d’aide. Nous devons faire en sorte que les autres pays voient l’Afrique comme partenaire, d’égal à égal ».

Publié le 15/06/2015

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