Italie - Confronto européen 2009: Chers jeunes, allez au-delà… |
Italie - Confronto européen 2009: dans l’Église au service du Royaume de Dieu |
Les jeunes ont eu la possibilité d’interviewer les deux supérieurs généraux sur l’histoire de leur vocation, l’avenir du MJS en Europe, la caractère actuel de la cour salésienne et du Système préventif, la contribution des laïcs et des consacrés dans la Famille salésienne.
“Dans ma vie salésienne, j’ai toujours été heureuse, je n’ai pas rencontré des difficultés insurmontables. C’est uniquement à un moment très précis que je me suis sentie freinée par le fait que Jésus, et non pas moi, aurait dû décider de ma vie. Mais après je me suis convaincue, et je le suis toujours, que Jésus nous conduit à des choses plus grandes que celles que nous imaginons, et nous fait faire des choses que nous n’aurions jamais pensé”, a affirmé mère Reungoat en racontant l’histoire de sa vocation. “Je dois dire que ma maman m’a fait le don de la vocation, avec celui de la vie”, a affirmé le père Chávez en rappelant ensuite les trois moments de difficulté et de réflexion vécus en entrant au noviciat, la veille de l’ordination diaconale et quand le Recteur Majeur père Vecchi lui demanda à interrompre son doctorat pour retourner au Mexique comme directeur du pensionnat de Théologie.
D’après les deux supérieurs, le MJS est appelé à être un signe d’espérance en Europe; pour que cela se réalise, il est nécessaire que les différents groupes de la Famille salésienne collaborent à créer un réseau synergique.
À la question sur comment penser la cour de Don Bosco aujourd’hui, le Recteur Majeur a rappelé que le succès de l’oratoire de Valdocco avait trois secrets: faire sentir les jeunes chez eux, leur offrir des instruments pour la vie et les conduire vers le Christ. Mère Reungoat a rappelé que les “cour” d’aujourd’hui sont là où se trouvent les jeunes.
“Comment Don Bosco transmettrait-il le Christ aux jeunes d’autres fois et cultures”, a demandé Karolina de la Pologne; “Il parlerait du Christ en racontant son histoire. - a répondu le père Chávez – Le Christ est avant tout une personne qui est née, ce n’est pas un mythe et une idéologie. La naissance de Jésus, la manière dont il a été éduqué par Marie et par Joseph à devenir fils de Dieu, ce sont des faits à raconter”. “Don Bosco montrerait aux jeunes que Dieu les aime au moyen de son amour. – a ajouté Mère Reungoat - Le grand message de Don Bosco consiste à avoir montré d’une manière concrète aux jeunes, par tous ses moyens, qu’ils sont importants pour Dieu.
“Je me confronterais avec lui sur comment être un signe d’espérance dans le monde d’aujourd’hui avec tous les jeunes”, a confié la Supérieure des FMA à Luca, qui avait demandé sur quels thèmes ils voudraient dialoguer avec Don Bosco. Le père Chávez a rappelé son expérience personnelle vécue le jour où l’on a effectué l’inspection de la dépouille de Don Bosco à l`occasion des travaux de restauration de la basilique Marie Auxiliatrice, et a ajouté: “Sans lui, je ne comprends pas ma vie! Don Bosco est mon père, et je ne peux pas comprendre ma vie sans mon père”.
Don Bosco vivrait le Système préventif en continuant à être au milieu des jeunes, telle était la réponse unanime du père Chávez et de mère Reungoat à ceux qui les interrogeaient sur comment le saint piémontais aurait vécu aujourd`hui son système éducatif.
Les réponses aux dernières questions étaient toutes basées sur la même réflexion: les jeunes sont la raison de la naissance de la Famille salésienne et de la Congrégation des salésiens. Pour que l’œuvre de Don Bosco puisse continuer, il est nécessaire qu’il y ait des jeunes disponibles à consacrer leur vie à Dieu et à vivre la vocation chrétienne en tant que laïcs engagés. “À l’avenir, nous serons bien moins nombreux qu’aujourd’hui, mais nous serons bien plus significatifs de ce que nous étions. – a affirmé le père Chávez – Il est important que nous conservions l’identité, la visibilité et que nous croyions en ce que nous sommes”.
Publié le 16/08/2009