(ANS – Madrid) – des millions d’enfants du monde entier n’ont pas l’opportunité d’aller à l’école, d’étudier et de croitre sereinement. L’esclavage des mineurs ne diminue pas, malgré les efforts de nombreuses organisations. La Procure missionnaire de Madrid, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’esclavage des mineurs, attire l’attention sur ce drame.

“Mes parents m’ont laissé dans le restaurant, parce qu’ils ne pouvaient pas me donner à manger” a raconté il y a quelques semaines un jeune aux opérateurs du “Don Bosco Childline”, le projet salésien de la Province de Bangalore, Inde. “Le petit travaillait dans le restaurant comme un esclave, pour un repas par jour”, expliquent les membres de l’équipe du Don Bosco Childline, un numéro vert activé par les missionnaires salésiens pour aider les enfants et les jeunes à risque. “Nous voulons faire en sorte qu’ils récupèrent leur vie, qu’ils fréquentent les cours, qu’ils se forment, qu’ils soient aimés... et qu’ils puissent avoir un avenir”, expliquent les missionnaires.

Les briquèteries et les laboratoires de tissus en Afghanistan et en Inde utilisent les enfants pour les faire travailler en des conditions d’esclavage. Au Brésil, les mineurs sont utilisés dans les mines de charbon. Au Myanmar, ils travaillent dans les champs de canne à sucre. En Sierra Leone, la cause c’est les diamants; en République Démocratique du Congo, le coltan; en Égypte et Bénin le coton; le cacao en Côte d’Ivoire... le travail domestique, la prostitution, la mendicité, ont lieu partout dans le monde. Des millions d’enfants et de jeunes sont exploités tous les jours.

“Les chiffres ne sont pas très clairs. Il y a des organisations qui parlent de 9 millions d’enfants en esclavage, d’autres arrivent à en compter jusqu’à 400 millions”, explique Pablo Souto, responsable du Département de Communication de la Procure missionnaire de Madrid.

Quel que soit le chiffre, ils sont toujours trop.

Nombreux les projets que les salésiens dans le monde développent pour la protection des enfants à risque et l’éducation à leurs droits.

Demain, le 16 avril, Journée mondiale contre l’esclavage des mineurs, la Procure missionnaire salésienne de Madrid entend rappeler que l’esclavage des mineurs est une cause et une conséquence de la pauvreté et que tout le monde est appelé à s’engager pour mettre fin à cette plaie qui écrase des générations d’enfants et de jeunes du monde entier.

Publié le 15/04/2013