(ANS – Quito) – La Province salésienne “Sacré-Cœur” de l’Équateur célèbre en ces jours (30 mai – 1er juin), dans les structures de Cumbayá, le Ier Congrès provincial sur l’éducation salésienne. L’une des principales contributions à la réunion a été offerte par une vidéoconférence du père Miguel Ángel García, membre du Dicastère de pastorale des jeunes, sur le thème “Clés pour comprendre l’école salésienne comme plateforme pour l’évangélisation”.

La rencontre voit la participation d’environ 110 personnes, en représentation des œuvres de la Province de l’Équateur; son but c’est “établir l’engagement d’innovation éducative permettant à l’école salésienne de répondre aux défis actuels de l’éducation et de créer une plateforme efficace pour l’évangélisation”.

Dans la matinée de la première journée, le père Alejandro Saavedra a présenté les défis que la société soumet à l’école salésienne et les intuitions de l’anthropologie philosophique pour déligner une proposition éducative pour l’avenir; dans l’après-midi, le père Luciano Bellini a présenté une réflexion intitulée “Les défis de l'éducation dans une société numérisée”.

La deuxième journée a vu la participation, par Skype, du père García, qui dans son discours a souligné: “Il est possible de former des chrétiens au moyen du service scolaire, étant donné qu’évangéliser signifie réorganiser la personnalité des jeunes, leur fournissant une éducation intégrale qui implique un accompagnement continu tout au long du chemin qu’ils accomplissent pour connaitre Jésus”. Ainsi, l’expérience pédagogique ne se limite pas à donner des compétences aux jeunes, mais contribue également à former leurs valeurs, à les ouvrir à des nouveaux chemins et à consolider leur personnalité.

Le père García a signalé quelques stratégies: éduquer par l’enseignement et la formation de l’identité; travailler à partir de la réalité individuelle; développer un engagement de l’institut permettant de constituer une stratégie éducative partagée; s’occuper de la formation permanente des enseignants; former et responsabiliser les laïcs, également coresponsables de la mission salésienne d’évangéliser; modeler une école qui soit plateforme d’évangélisation.

En conclusion de la deuxième journée de travaux, sont intervenues les spécialistes María Elena Ortiz et Elena Arcos, qui ont parlé de l’évaluation du Projet salésien d’innovation éducative et du curriculum (PROSIEC).

Aujourd’hui, dernier jour de la rencontre, un Délégué du Ministère de l’Éducation illustre la Loi organique sur l’éducation interculturelle (LOEI), la règlementation relative et le modèle de gestion. La nouvelle loi comporte des nouvelles directions et dynamiques dans l’action éducative au niveau national.

Publié le 01/06/2012