| Togo – Le témoignage d’une Communauté missionnaire |
| Espagne – Été: temps de mission |
| Togo – Un regard tourné vers 2010 |
Le missionnaire salésien père Antonio Gutiérrez définit le village de Kong comme la localité “du puits rapide”, parce que outre la bonne volonté du propriétaire du terrain, on peut également faire confiance sur la disponibilité des paysans locaux.
Avec cinq différents groupes qui avaient demandé la construction des puits, le missionnaire a visité les endroits où ils voulaient les construire. Un seul puits de ces cinq n’a toutefois pas pu être réalisé, parce que le groupe demandait un puits pour extraire de l’eau potable près des habitations ; ce type de puits nécessite de caractéristiques particulières qui requièrent plusieurs semaines de travail, que les agriculteurs ne peuvent pas se permettre sinon ils risquent de perdre leur récolte.
“Quand je me suis aperçu de leur disponibilité – raconte le missionnaire – je leur ai dit que nous avions une semaine de temps. Ils se sont réunis mardi après-midi et mercredi ils ont commencé à travailler en quatre point différents, très éloignés les uns des autres: jeudi il y avait déjà deux puits pour l’irrigation qui fournissaient de l’eau, et les deux autres ont été terminés vendredi”.
“Visiter tous les puits pendant les travaux, ce n’est pas facile parce qu’ils sont très éloignés – poursuit le père Gutiérrez. – Toutefois, la joie des gens en voyant l’eau est immense et ils viennent me remercier et je les encourage à continuer à travailler”.
“Je pense que c’est une expérience très gratifiante pour eux que de voir l’efficacité d’un travail bien organisé, et pour moi c’est une grande joie que de voir que cette année nous avons déjà creusé 24 puits dans la saison sèche. En outre, cela permet aux femmes d’accéder plus facilement à l’eau et de cultiver les jardins potagers près de chez elles dans la saison sèche” termine le missionnaire salésien.
Publié le 20/06/2011
