(ANS – Vienne) – A l’occasion de la « Journée des enfants de la rue », qui est célébrée, en Autriche, le 31 janvier, l’ONG autrichienne « Jugend Eine Welt » qui, depuis des années, soutient les projets salésiens dans le monde, a demandé une plus grande protection pour les mineurs réfugiés en Europe, en particulier en Turquie et Grèce, où arrive la plus grande partie de réfugiés.

‘Jugend Eine Welt’ a manifesté une extrême préoccupation pour le nombre croissant d’enfants qui, dans les grandes villes comme Athènes ou Istanbul, demandent l’aumône dans les rues, vendent de petits objets ou sont même impliqués dans la prostitution. En particulier, les réfugiés mineurs non accompagnés doivent affronter de grands risques au long de la route et sont souvent victimes de la traite – avec le risque que le problème s’aggrave, vu le nombre croissant de pays européens qui ferment leurs frontières pour les immigrés qui ne viennent pas de pays en guerre. En plus d’une plus grande protection des jeunes, l’ONG demande une plus grande information sur la réalité des pays européens en ce qui concerne l’accueil des migrants.

Le salésien coadjuteur Lothar Wagner, actif dans l’ONG « Don Bosco Fanbul » de Freetown, Sierra Leone, a été invité par l’ONG autrichienne à effectuer un voyage dans diverse provinces d’Autrice, Suisse, Liechtenstein, Allemagne et Italie, pour raconter la réalité de la Sierra Leone en cette phase post Ebola.

Il a confirmé que beaucoup de jeunes africains ont des perceptions erronées des pays occidentaux et il pense que beaucoup de jeunes de l’Afrique occidentale chercheront de rejoindre l’Europe au printemps, étant donné que beaucoup n’ont rien à perdre. « Les familles ont déjà décidé qui ira et des milliers de jeunes ont déjà fait les valises » a-t-il dit.

Mr Wagner a aussi raconter du grand effort fait par les Salésiens en Afrique Occidentale durant l’épidémie de l’Ebola ; il a critiqué la manière dont les institutions internationales sont en train de gérer la crise en Sierra Leone, qui est loin d’être terminée ; et il a dénoncé l’impact négatif qu’ont ces politiques internationales commerciales et de l’aide au développement qui trop souvent oublie les besoins des gens pauvres et ruine les marchés locaux.

De son côté, ‘Jugend Eine Welt’ a annoncé d’aider l’œuvre ‘ Don Bosco Fambul’ en finançant un nouveau centre thérapeutique pour mineurs traumatisés par la violence, l’exclusion sociale, la traite…

D’autres informations sur la « Journée des enfants de la rue » en Autrice sont disponibles.

Publié le 01/02/2016