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23/11/2015 - Inde - Enfants de la rue : un train vers le printemps
Photo de l'article -INDE – ENFANTS DE LA RUE : UN TRAIN VERS LE PRINTEMPS

(ANS – Chennai) – Il était parti en train vers Andhra Pradesh. Mais il n’a rein comprit. Alors il a dû revenir au point de départ, mais au Tamil Nadu, personne ne l’attendait. C’est incroyable, mais c’est l’histoire d’un enfant de 9 ans.

Le petit Arvind était maltraité par sa tante. Il est né à Trichy et il n’a pas de parents. Il ne se souvient de rien d’autre. Il préfère rester dans la rue, cherchant à survivre, comme tant d’autres jeunes qui, depuis l’enfance, ont commencé a revendre les emballages retrouvés dans les ordures pour pouvoir manger quelque chose.

Enfants de la rue, princes de rien, qui mâchent la pollution et qui ne demandent rien. Mais un jour, un Salésien les rencontre. Les débuts de grandes œuvres sont toujours si simples : un enfant qui chemine dans les rues de Chennai tombe souvent sur des centres des ‘fathers’. En ville tout le monde les connait et apprécie leur travail.

Aujourd’hui les Salésiens s’occupent de trois centres pour enfants de la rue rien qu’en cette ville : deux pour garçons, un pour filles. – en 1985 avait eu leu la première ouverture. Le P. Johnson Bashyam dirige le tout depuis six ans. Du siège de la société de services sociaux « Don Bosco Anbu Illam », avec ses collaborateurs, il coordonne les trois « maisons/enfants », avec aussi d’autres projets.

Car ils ont grandit, dans le temps, et actuellement ils servent un millier d’enfants de la rue.  Pas seulement ceux qui n’ont pas de maisons, mais aussi les enfants à risque. Ils opèrent en 13 bidonvilles et ils y offrent aux enfants la plus grande flexibilité : ils peuvent décider quand entrer et quand sortir, dormir chez les Salésiens ou dans les bidonvilles… quand ils veulent et ce qu’ils veulent… de 5 ans jusqu’à 20. Parce que les Salésiens ne les obligent pas à quitter quand ils deviennent majeurs : beaucoup parmi eux y vivent alors qu’ils travaillent, par ex., à ‘Pizza Hut’ et vont à l’Université. C’est un projet assez révolutionnaire.

« Laissez que les enfants soient au cœur de tout ce que nous faisons ». Voilà le ‘devise’ du service, inspirée par Don Bosco ; et puis Ambu Illam. « Illam » signifie « maison », en langue Tamil ; «Anbu » signifie « Amour ». Maison de l’Amour. Et c’est vrai.

Le visiteur qui y arrive pour la première fois se sent contrarié. Il ne sait si rire, comme eux, ou pleurer. Manger avec les mains, par exemple, – avec les mains ? Je ne suis pas habitué ! – pour eux c’est un grand privilège : manger !

(Extrait d’un article de Lucía López Alonso, envoyée spéciale au Tamil Nadu pour « Periodista Digital »).

Publié le 23/11/2015

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