(ANS – Nairobi) – Mercredi prochain, 25 novembre, débutera le voyage papal au Kenya, qui se poursuivra ensuite en Ouganda et en Rép. Centrafricaine. Les Salésiens présents au Kenya se préparent pour l’important rendez-vous. Voici quelques extraits d’une interview au P. Gianni Rolandi, Provincial de l’Afrique Est.

A huit mois du massacre de Garissa, quelle est la situation de sécurité en vue de la visite du Pape ?

Le Kenya a prit très au sérieux la visite du Pape et le gouvernement met bien au feu le fait de la sécurité. On craint de manière concrète que le groupe terroriste somalien ‘Al Shabaab’ veuille profiter de la venue du Pape pour frapper de nouveau les chrétiens du Kenya. Cela serait un vrai désastre et donc le force de l’ordre son sur pieds pour prendre les précautions nécessaires.

En quelles tâches la communauté salésienne a-t-elle été faite participer ?

Notre Vicaire provincial, le P. Simon Asira Lipuku, est le Président de la Commission qui organise la rencontre du Saint Père avec les jeunes le 27 novembre, avant son départ vers l’Ouganda. Nous avons été surpris que la Conférence Episcopale ait pensé aux Salésiens pour cette tâche. Cela nous donnera l’opportunité de connaitre plus en détails la réalité des jeunes au niveau de l’Eglise Catholique au Kenya.

Quelles attentes y a-t-il envers le Pape ?

Les attentes sont celles de venir en contact de manière directe avec « un homme de Dieu », qui, avec grande simplicité dit des choses qui font trembler les « puissants sur leurs trônes ». L’Eglise Catholique et les membres de la vie consacrée en particulier, attendent ses paroles pour les diffuser après la visite pour pouvoir faire entendre la voix de l’Eglise de manière influente sur beaucoup de points d’intérêt, en particulier sur les injustices au niveau social et politique et sur les différences ethniques qui sont en train de diviser le pays.

Si vous pouviez adresser la parole au Saint Père, que diriez-vous ?

Je dirais : « Saint Père, je suis ici devant Vous, pour Vous saluer au nom de toute la Famille Salésienne qui vit et travaille au Kenya. Nous voulons Vous remercier pour votre constante invitation à être là où se trouves les jeunes les plus marginalisés, aux périphéries de notre société… ici, les périphéries sont énormes : il y beaucoup d’espace pour ceux qui veulent être disponibles ! Aidez-nous avec votre prière à être apôtres des jeunes avec toujours le sourire aux lèvres, pas parce que nous ne nous rendions pas compte des problèmes, mais parce que nous refusons de nous attrister par tout le négatif que nous voyons autour de nous ».

L’interview complète est disponible, en italien, sur ZENIT

Publié le 23/11/2015