(ANS – Bangui) – « La crise….. » C’est ce que racontent les Salésiens présents à Bangui, à propos des affrontements survenus dans le pays au cours des dernières semaines.
« En temps de crise…. », disent les Salésiens.
La situation au pays, un des plus pauvres et instables d’Afrique, s’est aggravée ultérieurement en 2013, avec des cycles récurrents de violence entre les diverses communautés qui composent la nation : en mars 2013, la formation rebelle ‘ Séléka ‘ réalisa un coup d’état suivi par les habituelles, terribles conséquences de cette situation : exécutions, viols, pillages…
En réponse à ‘Séléka’ , au mois de décembre de la même année se dressa la formation des ‘ Anti-Balaka ‘ , qui se proposait d’arrêter les abus des ‘Séléka’, mais qui, en réalité, a porté aussi sa contribution de violence et mort, en plus d’une radicalisation du conflit, surtout près de la capitale du pays, Bangui.
Dans la nuit entre le 15 et 16 septembre dernier, la découverte du cadavre d’un jeune a rallumé la violence, avec représailles entre les deux factions. Selon diverses sources, rien que ces derniers affrontements auraient causé la mort de 60 personnes et 300 blessés.
Malgré les difficultés qui ont marqué le récent passé, même maintenant les Salésiens ne perdent l’espoir et ils renouvellent l’engagement pour l’avenir : « maintenant la réponse immédiate est ‘ lutter pour le retour de la paix’ ».
Publié le 14/10/2015