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14/5/2014 - France - Ressins solidaire de Madagascar
Photo de l'article -FRANCE – RESSINS SOLIDAIRE DE MADAGASCAR

(ANS – Roanne– « Maintenant, on ne voit plus la pauvreté pareil » dit Clément à son retour de Madagascar, après quinze jours d'immersion, avec deux autres jeunes du lycée de Ressins. Le projet a été porté par l'association « Amitié Marhabata » qui regroupe une dizaine d'élèves du lycée de Ressins et Alain Perrot, frère salésien. Ce voyage préparé tout au long de l'année a été pour les jeunes une véritable initiation aux problématiques du développement.

C'est ainsi que les trois lycéens de Ressins, Océane Jaffre, Marie-Elise Cottin et Clément Vollot, sont partis deux semaines à Madagascar pendant les vacances de février. Pour tous les trois, ce séjour n'était pas un simple échange avec un pays étranger, encore moins un voyage touristique, il s'agissait de comprendre et de participer à un projet de développement, explique Alain Perrot, frère salésien en charge du petit groupe.

« Nous sommes partis en mission de reconnaissance pour voir quelle aide éventuelle nous pourrions apporter les prochaines années » explique Frère Alain. Il faut être cohérent : « Si là-bas on nous voit débarquer en grand groupe, les gens vont penser que nous avons beaucoup de moyens ; si on ne finance que deux zébus, ils ne vont pas comprendre et être déçus. Or nous somme là pour un tout petit projet, en rapport avec nos moyens limités. Nous avons bien répété que les billets d'avion nous avaient été offerts », commente Clément.

L'autre gros avantage de partir peu nombreux est pointé par Océane « Au cours de nos rencontres, les jeunes se montraient timides. Si on était davantage, on ne pourrait pas avoir de contact. A quelques-uns, c'est plus facile d'écouter, on est obligé de faire un pas vers l'autre, on ne s'enferme pas dans le groupe, on n'est pas ''suffisants'', alors qu'en grand groupe on est moins attentifs ».

La rencontre avec Monique Mougenot, intervenue pour une association qui s'occupe d'orphelins, a été décisive. Elle montre des photos, donne des adresses, communique beaucoup de petites choses pratiques et utiles qui aident à trouver des points de repère dans un pays que l'on ne connaît pas et prodigue des conseils judicieux « elle nous a vraiment donné envie d'y aller » s'enthousiasment les jeunes.

Arrivé sur place, le groupe craint de se perdre au contact de la très grande organisation Caritas, alors qu'« Amitié Marhaba » est tout petit.

Trois jours après leur arrivée, les jeunes visitent les organisations paysannes dans un rayon de vingt kilomètres autour d'Antsirabe. « Partout l'accueil est chaleureux avec chants, prières, mais aussi maïs cuit avec un bol de lait de zébu pour nous restaurer. Les gens parlent de leur vie quotidienne, nous font visiter leur maison ».

Touchés par l'accueil, le groupe décide à l'unanimité d'affecter 800 € à deux organisations paysannes, pour acheter deux zébus, une charrue, et du matériel agricole. Un accord est également passé pour l'année prochaine à hauteur de 1 200 €. Après avoir demandé conseil, nous avons choisi d'aider une ou deux organisations de façon plus conséquente, quitte à faire un projet de plus longue durée si on veut aider ensuite les autres organisations.

Avec cette expérience forte, qu'auront retenu les trois jeunes sur le développement ? Ils témoignent : « Il faut comprendre et écouter avant d'agir, être présent sur le terrain au contact de la population pour ne pas faire d'erreur dans l'aide à apporter ; c'est un partenariat ». Ils ont noté sur leur carnet « j'ai grandi », « j'ai découvert ce qu'est la compassion », « cela fait relativiser ma vie sur beaucoup de points », « on ne voit plus la pauvreté pareil ! ».

Pour tous, la plus grosse difficulté reste la confrontation avec la misère, affronter les regards de détresse, en se disant qu'il faut faire des choix. Grosses villas neuves et Porsches Cayenne côtoient pousse-pousse et bidonvilles, c'est le choc de « ce pays qui a tout, richesse du sous-sol, diversité des paysages, possibilités agricoles, mais c'est si mal réparti... ». Pour autant, « il ne faut pas avoir pitié, mais les encourager encore et toujours, parce que nous avons rencontré des gens qui travaillent, qui essaient de s'en sortir et pour qui ce n'est pas une question de vie, mais de survie ».

Publié le 14/05/2014

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