(ANS – San Pedro Carchá) – Le dimanche 5 mai, 1.100 enfants d’ethnie Q’eqchi ont voulu célébrer saint Domenico Savio par une journée de fête. Les petits appartiennent au secteur paroissial animé par le père Vittorio Castagna, sdb, dans l’immense paroisse de San Pedro Carchá – qui compte 250.000 habitants; afin de permettre la plus grande participation, l’évènement a été réalisé en deux différents sièges stratégiques.

Certains petits participants ont dû marcher pour au moins 3 ou 4 heures pour arriver à destination. Le choix de vivre un moment de réflexion, de fête et de spiritualité est venu des jeunes mêmes: déjà l’année dernière une initiative semblable avait été réalisée, mais limitée à quelques villages; cette année, tous les villages ont adhéré à l’unanimité par une petite délégation.

La journée est commencée par l’accueil des enfants et s’est poursuivie par un partage des différentes délégations sur la raison pour laquelle Domenico Savio représente un modèle pour les jeunes. Par la suite, plusieurs jeunes ont également offert une brève mise en scène sur la vie du saint.

Au terme de la matinée, le père Castagna a célébré la messe avec les environ 700 enfants des villages réunis au Centre Marie Auxiliatrice de Caquigual, alors que tard dans l’après-midi a été célébrée la messe au Centre Chaimal, à laquelle étaient présents 400 autres enfants. Au cours des deux célébrations, l’on a souligné l’importance de croire que vraiment le Seigneur appelle à la sainteté le peuple Q’eqchi, et que, tout comme saint Domenico Savio, les jeunes Q’eqchi sont également appelés à être saints.

Au terme de la messe, les enfants ont pu vénérer une relique de Domenico Savio, pour retourner ensuite chez eux pleins de joie. “En effet, dans la langue indigène il n’y a pas nos ‘bonjour’ ou ‘bonsoir’, mais seulement la question ‘es-tu heureux dans ton cœur?’, à laquelle l’autre personne répond ‘oui, je suis heureux’. Il en était ainsi également ce dimanche” explique le père Castagna.

Parmi les notes positive de cette journée, l’on signale également la collaboration fructueuse offerte par les “Hermanos du Buen Pastor” et les sœurs “Hermanas de la Resurección”, deux groupes de religieux indigènes fondés par deux salésiens.

Publié le 16/05/2013