(ANS – Luanda) – Le vendredi 14 septembre, à Luanda, Angola, a été inaugurée la Maison S. Kizito, centre de premier accueil pour les enfants des rues. Un projet de coopération internationale qui voit travailler ensemble les salésiens, les volontaires du VIS et les institutions publiques.

La restructuration, qui a eu lieu dans le cadre du projet “La Route pour la vie! Renforcement du Réseau de protection sociale des enfants et adolescents les plus vulnérables et marginalisés de Luanda”, cofinancé par l’Union Européenne et par le Ministère des Affaires étrangères de l’Italie, a permis une amélioration remarquable des conditions de vie de ces jeunes.

La maison, qui fonctionne comme centre aussi bien diurne que nocturne, est accueillante, colorée et propre, comme le soulignent avec orgueil les petits hôtes. Dans la grande cour derrière la maison, idéale pour les activités sportives, sont disponibles, grâce au nouveau système de canalisation, l’eau courante, des services hygiéniques dignes et une cuisine équipée.

La maison accueille aujourd’hui 20 jeunes âgés de 10 à 15 ans, qui affrontent petit à petit, mais avec une grande force de volonté, le passage difficile de la vie dans les rues au choix d’un nouveau chemin d’éducation et de réappropriation de la dignité, souvent perdue dans les rues de Luanda. La maison, ont expliqué les jeunes, est dédiée à S. Kizito, ougandais, mort martyr à l’âge de 14 ans, auquel se sont inspirés les jeunes et le père Roberto Musante, sdb, pour la rédaction de la devise: “Tendons la main pour que personne ne fasse un pas en arrière”.

L’inauguration a eu lieu en présence de Federica Polselli, responsable du ’Bureau de la Coopération italienne de l’ambassade d’Italie à Luanda; Antonella Palmieri, journaliste accréditée par l’Agence de journalisme italienne; des jeunes des maisons-famille également insérées dans le projet; des éducateurs du centre; des salésiens et des volontaires du Volontariat international pour le Développement (VIS). Pour les jeunes, la fête était également une opportunité pour remercier par des chants, des danses, des exhibitions de capoeira et des sourires ceux qui, même à distance, pensent à eux avec affection et estime, reconnaissant l’importance d’un centre comme celui où ils vivent actuellement.

La fête s’est terminée par un déjeuner communautaire, qui a scellé un moment de partage profond.

Publié le 18/09/2012