(ANS – Cachoeira do Campo) – Parmi les succès obtenus par le séminaire américain d’histoire salésienne, qui a eu lieu à Cachoeira do Campo du 17 au 20 mars, il y a celui d’avoir partagé les différentes expériences historiographiques de chacun des pays présents. Ces travaux avaient auparavant été envoyés au siège de l’Association des amateurs d’histoire salésienne (ACSSA) de Rome pour être évalués et recevoir les orientations appropriées.

Le premier pays qui a présenté son travail était l’Argentine, dont la production historiographique est déjà assez ancienne et conserve plusieurs productions. Le matériel bibliographique salésien argentin est constamment utilisé comme matériel de consultation et a vu l’engagement aussi bien des salésiens que des Filles de Marie Auxiliatrice et de nombreux laïcs. La bibliographie salésienne dans le pays est un cadre de référence efficace également pour d’autres recherches nationales.

Le Brésil, représenté par plus de 40 personnes au Séminaire, a produit un travail qui a également été publié sur le site du Centre de Documentation et Recherche. Il contient des publications importantes, mais il manque encore de rigueur scientifique; on ressent donc la nécessité d’une plus grande unité dans l’historiographie salésienne du Brésil, composé par 15 Provinces, entre salésiens et Filles de Marie Auxiliatrice.

En Colombie est active une équipe de salésiens et laïcs chargé de trouver et de protéger l’historiographie salésienne, qui a commencé ses activités en 1998. Le processus a permis la formation d’une équipe laïque qui, accompagnée par les salésiens, reconstruit l’histoire des œuvres. De cette manière ont été unifiés les critères pour la collecte de documents, ainsi que l’élaboration des chroniques des maisons et la conservation des structures. Le logiciel “Unicorn” a en outre permis de créer le réseau des bibliothèques salésiennes.

L’Équateur salésien a catalogué presque 200 œuvres, entre livres, articles et études présentées comme thèses scientifiques, avec des bases solides et crédibles. Les deux sources principales sont la Province et le Vicariat de Méndez et Gualaquiza.

La Bolivie a produit trois livres qui font partie de l’historiographie salésienne, mais qui doivent encore être revus pour être acceptés comme sources valables de recherche.

Les historiographes salésiens du Pérou ont présenté quatre œuvres douées de rigueur scientifique et une étude sur l’éducation péruvienne, dans laquelle l’œuvre salésienne de Arequipa a joué un rôle de grande importance.

Dans la Province de l’Amérique centrale, composée par six nations, les travaux historiographiques concernent surtout la figure du cardinal Cagliero et l’histoire de l’Église, qui a comme référence inévitable l’histoire salésienne. La limite de ces recherches c’est que le matériel est dispersé et manque d’unité. Le grand défi, c’est réaliser une narration historiographique unifiée sur le cardinal Cagliero.

Pour finir, les 4 Provinces du Mexique ont également présenté leurs travaux, qui ont comme base de l’historiographie salésienne le père Francisco Castellanos, auteur des chroniques aussi bien dans le passé, qu’encore aujourd'hui. En outre, plusieurs ouvrages ont été publiés, sous différentes formes.

Le but de tous ces travaux historiographiques c’est réaliser l’unité en vue des prochaines présentations de 2015.

Publié le 22/03/2012