Nicaragua – Des centaines d’enfants de l’école salésienne bénéficient d’une donation de matériel scolaire |
(ANS – Masaya) – Le 24 février dernier, le Ministère de l’Éducation du Nicaragua a assigné au Centre scolaire “San Juan Bosco” le prix de meilleure école du pays, dans le cadre d’une cérémonie officielle qui a eu lieu à l’Université nationale. L’école est gérée par le salésien coadjuteur monsieur Fernando Murillo, ayant également gagné un prix, comme meilleur directeur d’école.
Monsieur Fernando Murillo, âgé de 86 ans, originaire du Costa Rica, dirige l’école “San Juan Bosco” avec une créativité et un dynamisme extraordinaires. Sa fidélité aux enseignements de Don Bosco, sa proximité aux étudiants, son rapport avec le corps enseignants et sa capacité d’organisation ont permis à l’école de recevoir le plus haut prix, parce que dans l’institut salésien les étudiants sont les premiers protagonistes.
Le Centre scolaire “San Juan Bosco” se trouve dans le quartier de banlieue de Monimbó, dans une zone parmi les plus pauvres de la ville. Muni d’infrastructures modernes et ayant une population scolaire de 1.750 jeunes, l’institut est caractérisé par le rôle de protagonistes des étudiants: au moyen de nombreux comités, les garçons et les filles prennent soin d’une manière responsable de nombreux secteurs de la vie scolaire.
Nombreux sont les parents qui tous les ans regrettent de ne pas pouvoir inscrire leurs enfants en cette école, parce que le nombre de demandes dépasse la capacité physique de la structure.
Les salaires des enseignants sont à la charge de l’État, alors que les autres ressources économiques nécessaires sont recueillies avec l’aide de bienfaiteurs. Les parents contribuent avec un dollar par mois par élève, rendant ainsi plus soutenable l’admission.
En visitant l’école, on est frappés par la propreté, l’ordre, la discipline, la créativité, la joie et l’optimisme qui dominent dans toutes les salles. “Le dynamisme des étudiants est la vie de l’institut et c’est ce que Don Bosco souhaitait” a affirmé monsieur Murillo.
Publié le 12/03/2012