Suisse – Le droit à l’éducation à la paix des enfants libanais |
Suisse – Une éducation de qualité pour les enfants indigènes |
Une rencontre a latere (“side event”, dans le langage technique), est un évènement parallèle aux sessions du Conseil par lequel aussi bien les Gouvernements que les Organisations non gouvernementales ayant un statut consultatif au sein des Nations Unies organisent la présentation d’une thématique liée au sujet de la Session du Conseil.
La ligne choisie par le Bureau IIMA et par le VIDES dès 2008 consiste dans la “dénonciation en positif” au moyen de la “présentation de bonnes pratiques”, c’est-à-dire des expériences positives réalisées aussi bien par l’IIMA que par le VIDES en plusieurs endroits du monde. Par cette modalité, l’on entend faire connaitre les activités développées pour la promotion du droit à l’éducation pour tous et favoriser le partage de connaissances techniques et spécifiques parmi les experts du secteur.
La rencontre du 21 septembre, précédée par un cours théorique-pratique sur les mécanismes de défense des Droits de l’Homme s’adressant aux FMA et aux volontaires participantes, était significative pour la qualité des relations présentées, pour la participation attentive des représentants de nombreuses ONG et pour la présence qualifiée d’experts du Haut Commissariat des Droits de l’Homme, du Comité de l’enfance et de représentants des Missions permanentes présents à Genève, parmi lesquelles en particulier Costa Rica, Venezuela, Panama et Mexique.
Promue par le Haut Commissariat des Droits de l’Homme et par les ambassades du Mexique et de Costa Rica, la rencontre est commencée par la relation de sœur Leonor Salazar, Fille de Marie Auxiliatrice (FMA), directrice générale de VIDES international, qui a tracé le cadre de référence de l’éducation des enfants indigènes, expliquant quelles sont les conditions nécessaires pour une éducation de qualité.
Par la suite est intervenue Maria Clara Martin (responsable du Haut Commissariat des Droits de l’Homme pour la zone Amérique et Caraïbes), qui a parlé de la situation de l’éducation des groupes indigènes en Amérique latine et des interventions des FMA qui travaillent avec les indigènes Mixes, Chinantecas et Zapotecas (Mexique), Yanomami (Venezuela), Enberà, Wounaan, Kuna (Panamá) et de la volontaire VIDES avec les indigènes BriBri (Costa Rica).
Toutes les interventions des opérateurs volontaires ont été suivies par une intervention des ambassadeurs des pays intéressés, qui ont constaté la nécessité d’un plus grand engagement de la part de leurs gouvernements pour parvenir à une éducation de qualité pour tous. Dans ce but, un résultat concret, fruit de la rencontre, était l’insertion de la qualité de l’éducation des jeunes garçons et filles indigènes dans les agendas de travail des ambassadeurs présents.
L’intervention de Rosa Maria Ortiz, vice présidente du Comité de l’Enfance des Nations Unies, a souligné son admiration pour ce que IIMA et VIDES sont en train de réaliser, et la présence de Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU, a contribué à rendre l’évènement une occasion de confrontation et de partage à plusieurs niveaux.
Publié le 28/09/2010