Chaque année, environ 6 millions d’hectares de végétation sont coupés pour différentes raisons: accaparement de bois, édification, réalisation aires de cultures et d’élevage; à ceux-ci s’ajoutent, pour différentes raisons, 20 autres millions d’hectares.
D’après les calculs des organisations internationales, les aires à risque de désertification sont donc évaluées à environ 35% de la superficie utile. L’UNCCD, dont le siège est à Bonn, en Allemagne, met en œuvre plusieurs initiatives de sensibilisation sur le problème de la désertification.
Le thème de cette année, qui approfondit la question de la vie de l’homme sur la planète, propose une équation: “la protection du territoire des eaux = protéger notre avenir”.
L’appauvrissement du sol conduit à la réduction de la capacité productive de la terre. L’une des conséquences de cela, c’est la migration des peuples. Environ 250 millions de femmes et d’hommes sont contraints de trouver une solution à la dégradation de leur terre. En raison de la désertification du sol, l’on calcule une perte de rentabilité d’environ 38 milliards d’euro par an.
Les mécanismes qui conduisent à la désertification sont dus à la réduction de la couverture végétale des terrains en raison de la perte progressive de la couche de humus. L’érosion qui s’en suit rend plus difficile l’absorption de l’eau.
L’examen des ressources hydriques disponibles sur la Terre trace un tableau plus grave: 70% de la surface de la planète est couverte d’eau, ma seulement 2,5% est constitué d’eau douce. L’on calcule, que 1 milliard et 100 millions de personnes sont sans eau propre, un sixième de l’humanité! 80% des ressources hydriques sont contaminées par des virus ou des bactéries. Ceux qui ont le plus de chance au monde, boivent chaque année 154 milliards de litres d’eau en bouteille, la consommation est augmentée, par rapport à 1999, de plus de 50%.
Publié le 17/06/2009
