Logo de Ans - Aller à la Page d`Accueil
ANS - Agence iNfos Salésiennes



IT EN ES FR PT PL Version standard || Version textuelle

Imprimer la page courante Imprimer   
:. NEWS

11/3/2016 - Pérou - Bosconia : quand aimer signifie se donner. Témoignage d’une volontaire
Photo de l'article -PÉROU – BOSCONIA : QUAND AIMER SIGNIFIE SE DONNER. TÉMOIGNAGE D’UNE VOLONTAIRE

(ANS – Piura) – « Je me suis souvent demandé : que signifie, aimer ? »  écrit Sylwia Grzeda, volontaire polonaise, qui a travaillé à Piura, au Pérou, pendant une année. « Le monde abuse de la parole ‘amour’, sans réfléchir. Quand je suis allée à Piura, quelqu’un m’a offert un billet avec une phrase du livre d’Osée ; « Je te porterai au désert et je parlerai à ton cœur ». Je suis allé dans le désert de Piura, où les Salésien ont construit une grande œuvre pour les pauvres. Et c’est en cet endroit que j’ai comprit le sens  de la parole ‘amour’ ».

« Ma mission a été celle de rester dans les quartiers pauvres, en plein désert. J’ai trouvé des montagnes d’ordures et des nuages de poussière. Des centaines de maisons entassées l’une sur l’autre, habilement improvisées. J’écoutais  le rire des enfants. Chaque nuit on entendait les bagarres des parents ivres et les coups de révolver, peut-être  la déception de certains jeunes qui ont fait de la drogue leur nourriture quotidienne.

J’ai savouré l’échec quand, après des mois passés  pour enseigner les règles de base de la grammaire, Mariana, de 15 ans, était incapable de distinguer les substantifs des verbes. J’ai eu peur quand Joel raconta du groupe de voleurs qui lui avaient pointé le révolver à la tête pour lui voler le cellulaire. J’ai vu le ‘shock’ sur Nayeli, à cause des coups  reçus de son père.

Je me suis de nouveau demandé : mais où apprend-on à aimer ? Ma réponse se trouvait tout près…L’endroit s’appelait ‘Bosconia’. Par la prière et l’Eucharistie, j’ai appris à aimer comme Jésus. Je me sentais  joyeuse et heureuse quand mes épaules me faisaient mal  à cause de centaines d’embrassements  des enfants qui demandaient un peu de tendresse. J’ai essuyé une larme quand Gladys m’a dit : tu es comme une mère pour moi.

Dans ces  bas-fonds j’ai appris à aimer. Je devais aller au bout du monde pour  découvrir que le désert  n’est pas le sable, mais que le désert pour l’homme se trouve dans un cœur qui n’aime pas. Et j’ai compris que le plus grand désastre pour l’homme est le manque de Dieu ».

Publié le 11/03/2016

comunica ANS news


Les dernières News
14/3/2016 - RMG – Rencontre des Maitres des Novices
14/3/2016 - Brésil – L’Edu-communication ouvre de nouveaux horizons parmi les jeunes
14/3/2016 - Inde – Initiatives écologiques parmi les jeunes
14/3/2016 - Philippines – Le Recteur Majeur au “Don Bosco Boys Home”
11/3/2016 - RMG – A côté du P. Uzhunnalil : les paroles du P. Cereda


News de la dernière semaine
News du dernier mois