(ANS – Kathmandu) – Après quelques semaines de silence, voici de nouvelles sur la situation en ce pays himalayen, frappé, au printemps, par deux très violentes secousses de tremblement de terre ; malheureusement elles ne sont pas des meilleures. « Prions pour le peuple du Népal, car il souffre de nouveau, et cette fois, nos à cause des calamités naturelles, mais à cause des actions humanes », raconte le P. George Menamparampil, Responsable du « Bosconet » de New Delhi.

« J’ai effectué mon troisième voyage au Népal après le tremblement de terre. Nous n’avons pu qu’aller au village le plus proche, à cause du grave manque de carburant. Mais cette visite nous a suffit », a écrit le Salésien.

La gratitude de la population envers la Famille Salésienne est énorme : « Le chef du village nous a dit ‘ pour nous Don Bosco est Dieu’. Je sais bien qu’il n’entendait pas que pour lui la personne de Don Bosco fusse Dieu, mais ce que les Salésiens de Don Bosco ont fait pour eux après le tremblement de terre a représenté Dieu lui-même qui allait à leur rencontre les bras ouverts, avec les mains remplies de choses pour leurs exigences et aves le cœur plein d’amour. (…) J’ai été heureux de voir leur optimisme et la nouvelle unité mise sur pieds en travaillant pour l’amélioration de leur village”.

Cependant, la situation politique-sociale reste inquiète. Les agitations surgies pour l’approbation de la nouvelle Constitution, laïque et démocratique, continuent toujours, trois mois après la promulgation du texte législatif.

A la frontière méridionale avec l’Inde, il y a une sorte de bloc, qui constitue un vrai problème pour la population népalaise, aussi parce que les routes qui relient le pays à la Chine, à la frontière septentrionale, sont extrêmement difficiles à parcourir en hiver, et en plus elles sont très longues.

« Le Népal est un pays petit et pauvre, le 19^e plus pauvre au monde – raconte le P. Menamparampil -. Il ne produit pas de pétrole ni gaz naturel, il ne satisfait pas ses propres besoins de nombreux biens de première nécessité, dont les matériaux de construction. L’économie est paralysée. Les fonctionnaires du gouvernement ne sont pas dans leurs bureaux. Les documents pour renouveler la régistration de notre Société, la documentation en ce qui concerne les comptes… tout est bloqué dans un bureau du gouvernement. » En plus le carburant est rationné et l’escorte qu’avait accumulée, préventivement le P. Jijo John quelques jours avant le rationnement, est presque épuisée.

Publié le 26/11/2015