République Centrafricaine – « Le groupe "Antibalaka" nous ont obligés à fermer les écoles » |
(ANS – Bangui) – Bien que la violence qui sévit dans la capitale du pays ait diminué grâce à la présence de la Mission Internationale, la situation de chaos administratif et gouvernemental demeure évidente dans la vie quotidienne de la population. Dans la paroisse salésienne de Galabadja, à Bangui, les missionnaires hébergent encore 500 réfugiés qui ne veulent pas quitter les lieux parce qu’ils reçoivent de la nourriture et à cause de la peur causée par les coups de feu que l’on entend encore, surtout la nuit, malgré le déploiement militaire dans la région.
Le Directeur de l’Œuvre, le P. Agustín Cuevas, raconte que dans la capitale, Bangui,« la population attend l’arrivée de nouveaux Casques Bleus, vu que le pays est sous tutelle des Nations Unies et que le nouveau gouvernement n’est pas libre de prendre des décisions ; de plus, il n’est pas encore reconnu par une grande partie de la population. »
La situation dans la capitale est devenue plus tranquille grâce à la présence des soldats, « même si l’on continue à entendre des coups de feu, la nuit, car beaucoup d’armes circulent en ce moment. » À l’intérieur du pays, cependant, perdure un climat d’anarchie et d’insécurité.
Dans l’Œuvre salésienne de Galabadja, il y a encore 500 réfugiés hébergés dans la paroisse et qui ne veulent pas s’en aller « parce qu’ils savent qu’ici ils peuvent recevoir de la nourriture. Un recensement de ces personnes provenant de diverses provinces a été réalisé et transmis aux autorités compétentes afin qu’elle les escorte jusqu’à leurs lieux d’origine », explique le Salésien.
Quelques données sur la situation actuelle :
Publié le 12/09/2014