Brésil – Les 120 ans de la Mission Salésienne au Mato Grosso |
RMG – CG27: écoles salésiennes en réseau |
RMG – CG27: priorité de présence salésienne en Allemagne |
(ANS – Rome) – Cette année la mission salésienne du ‘Mato Grosso’ au Brésil, célèbre les 120 ans de présence, et celle en Amazonie se prépare à célébrer ses 100 ans. Ce sont les anniversaires les plus importants qui concernent les Provinces brésiliennes de Campo Grande et de Manaus, Le jeudi dernier, 3 avril, en ont parlé, dans le ‘Mot du soir’, les Provinciaux respectifs : don Lauro Shinohara et don Francisco Alves.
La présence missionnaire dans ces régions, réalisation des songes de Don Bosco, a été aussi marquée par le sang : don Giovanni Fuchs et don Pietro Sacilotti ont été martyrisés dans leur approche avec les Xavantes, en 1934 ; plus tard, en 1976, don Rodolfo Lunkenbein et l’indien Simone Bororo furent assassinés lors de la démarcation de la réserve des Bororo de Meruri ; or que Mgr Luigi Lasagna, don Giovanni Balzola, don Giuseppe Solari et le coadjuteur Giuseppe Canuto, ne sont que quelques noms qui font mémoire des premiers missionnaires arrivés au Brésil.
L’engagement missionnaire prioritaire a toujours été de promouvoir l’agriculture et les soins de santé, par l’éducation dans les écoles et les centres de formation professionnelle.
Toutes les activités ont toujours prêté une attention particulière à la culture locale, en accord aussi avec les institutions universitaires ; ceci est démontré par la publication de l’Encyclopédie Bororo, les œuvres pour les langues Bororo et Xavante, l’ouverture du Centre de Documentation Indigène (CDI) et le Musée des Cultures ‘Don Bosco’.
Dans le temps, on a changé la typologie de présence éducative et pastorale : autrefois le travail se faisait surtout dans les centres missionnaires ; aujourd’hui, avec l’augmentation de la population, (il y a plus de 20.000 entre Bororo et Xavante), et la multiplication des villages, environ 250, la mission éducative-évangélisatrice se développe à travers un service itinérant, qui requiert une grande attitude ascétique, pour vivre avec d’innombrables difficultés.
Nombreux les défis liés aux dépenses pour toutes les activités ; une présence insuffisante par rapport aux nécessités – même s’il y a augmentation de volontariat de jeunes, la capacité d’organiser et la coresponsabilité des laïcs - et celles que la globalisation pose à tout le monde : dépenses, subjectivisme et hédonisme qui génèrent aussi violence, prostitution, drogues, alcoolisme.
En Amazonie la présence salésienne a récolté beaucoup de fruits, par ex. la croissance de vocations autochtones et, en particulier, de celles qui proviennent des 23 ethnies présentes dans la région ; maintenant nous nous concentrons sur la Première Annonce à un groupe considérable d’indigènes ‘yanomami’ qui habitent à la frontière Brésil-Venezuela.
« Envoyez-nous de confrères salésiens, car la moisson est grande et les ouvriers peu nombreux », ont conclu les deux Provinciaux.
Publié le 07/04/2014