(ANS – Cité du Vatican) – Une journée un peu particulière pour les Capitulaires celle du 19 mars, solennité de St Joseph, un des patrons de la Congrégation Salésienne – et fête de plusieurs participants au CG27. Le matin a eu lieu la concélébration eucharistique solennelle présidée par le Card. Tarcisio Bertone, SDB ; dans l’après-midi l’assemblée capitulaire s’est transférée dans la Chapelle Sixtine, pour faire mémoire aussi du 450e anniversaire de la mort de Michelangelo (18 fév. 1564).
Dans l’homélie de la messe, le Card. Bertone a souligné que Jésus, dans sa vie sur terre et dans sa famille a connu aussi la condition de réfugié, ce qui en a fait, avec St Joseph et la famille, un persécuté et un exilé, proche de nombreuses situations dans lesquelles les Salésiens aujourd’hui « se consacrent aux soins des réfugiés, et aux œuvres d’éducation stables ajoutent l’accueil de tant de pauvres migrants avec leurs familles. » Certainement, a poursuivit la cardinal salésien, est toujours présent le lien entre St Joseph et le travail, autre réalité présente dans la tradition salésienne toujours plus actuelle aujourd’hui, car, pendant que l’on continue d’éduquer pour le travail, celui-ci ‘surtout pour les jeunes, est un problème et un défi de la société ».
Dans l’après-midi, guidés par le prof. Enrico Bruschini, les Capitulaires ont pu visiter la Chapelle Sixtine, suivie par le concert ‘Super fundamentum apostolorum – l’année liturgique dans la tradition musicale des Célébrations Pontificales’ au soins de la Chapelle Musicale Pontificale, appelée ‘Sixtine’, dirigée par le salésiens don Massimo Palombella. Une série de chants polyphoniques ont été magistralement exécutés : Chant Grégorien, Perosi, Pierluigi da Palestrine, et deux exécutions musicales aux orgues de la part du Maître Juan Paradell Solé.
La soirée s’est terminée par le ‘Mot du soir’ du card. Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Vatican. Il a avant tout souligné la valeur éducative et pédagogique de cette tradition toute salésienne, « pour favoriser l’attention, offrir une lumière sur les événements de la journée et infuser tranquillité et espérance dans un moment comme celui d’aujourd’hui ». Un moment certainement efficace, spécialement dans le contexte de ce jour, parce qu’il aide à la synthèse entre les nombreux événements qui remplissent la journées.
Ensuite, en rappelant le temps comme Nonce Apostolique au Venezuela, il a exprimé sa joie personnelle pour ce deuxième ‘mot du soir’ de sa vie – ayant fait le premier dans une forêt, or qu’il était en visite à La Esmeralda, dans la Prélature de Puerto Ayacucho ; et il a manifesté appréciation et remerciements pour ce qui a été fait dans l’histoire de la Congrégation salésienne.
En partant, enfin, du magistral concert, le card. Parolin a souligné comment les chants eux-mêmes constituent une pensée de ‘Bonne nuit’ et ils aident à faire mémoire de ce qui s’est positivement passé dans l’histoire de l’Eglise et de la Congrégation salésienne, souhaitant que celle-ci, avec la protection de Marie Auxiliatrice, se maintienne fidèle aux saintes traditions salésiennes.
Publié le 20/03/2014