(ANS - Rome) – Le programme d’inauguration de l’année académique de l’Université pontificale salésienne de Rome (UPS) a été ouvert par une Eucharistie présidée par le père Pascual Chávez Villanueva, Recteur Majeur des salésiens et Grand Chancelier de l’UPS. Au cours de l’acte académique est également intervenu le ministre pour l’Intégration et la coopération internationale, Andrea Riccardi. Toutes les interventions étaient centrées sur une invitation à l’unité et l’intégration pour l’Église, la société et le centre académique.

Le rite, qui a eu lieu à l’église paroissiale Sainte-Marie-de-l’Espérance, a également vu la présence du Nonce apostolique Mgr Alberto Tricarico, du père Francesco Cereda, Conseiller général pour la Formation, de Mgr Maurizio Viviani, directeur du Bureau national de la Conférence épiscopale italienne pour l’Éducation, l’École et l’Université, et des représentants de quelques Ambassades près le Saint-Siège.

Le Recteur Majeur a souligné que l’année académique a été ouverte en concomitance avec quelques évènements définis comme “stimulants pour le renouvèlement spirituel”: le 50ème anniversaire du début du Concile Vatican II, le Synode des Évêques, l’Année de la Foi et la deuxième année de préparation au Bicentenaire de la naissance de Don Bosco. Les nouveaux scénarios sociaux, économiques et politiques dans lesquels se déroule la vie humaine et se développe la mission de l’Église conduisent l’homme à être isolé, distrait, indifférent, confus. Trois les pistes de solution qui ont comme protagoniste l’homme spirituel, disciple du Christ.

La première est la force unificatrice de l’Évangile pour la construction de l’Europe. On ne peut pas obtenir une “Communauté Européenne” efficace et solide en faisant abstraction de l’Esprit, “qui est ce qui crée l’unité dans la diversité”.

La deuxième piste. Dans la perspective chrétienne la variété du service ne doit pas produire de la concurrence, comme pour les chrétiens de Corinthe, protagonistes du passage biblique commenté par le père Chávez. “La diversité ne doit favoriser l’affrontement ni la compétition, mais l’unité et la compréhension”, et doit tendre au même but”.

La troisième piste est la capacité de pardon et de réconciliation, c’est-à-dire être des hommes nouveaux pour rendre nouvelle l’humanité. Il faut rappeler que l’on est nouveaux grâce à l’Esprit donné par le Ressuscité, le seul qui donne courage à chaque tournant de l’histoire et de la société.

“Ce que je crains – a affirmé le Recteur Majeur – est une vie chrétienne insignifiante; et le chrétien ne signifie rien, il’ n’a rien à dire, il ne dérange personne, quand il n’est pas spirituel”. “L’importance de la foi aujourd’hui dépend de son identité et non pas du niveau d’accueil social”, a déclaré le père Chávez en spécifiant qu’“il faut jouer à la hausse et oser la clarté, en d’autres termes dire ouvertement qui nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous demandons, sans réduire les requêtes et les exigences”. Et il a conclu par une requête à la communauté universitaire de l’UPS: “Ouverte à l’Esprit, de manière à unir la science et la sagesse, faire de l’humilité le chemin pour la vérité et le service”.

Dans la salle Paul VI, au cours de l’acte académique, est ensuite intervenu le Ministre Riccardi, avec une leçon inaugurale sur “Intégration et coopération: espérance d’avenir”. Dans son intervention, dressant un bilan du travail accompli par le ministère, il a dénoncé le manque d’un modèle italien d’intégration, bien que les données relative à une présence progressive d’immigrés en Italie soient désormais évidentes. “La crise de la coopération est un signe de l’introversion du système Italie. – a-t-il dit, affirmant en outre que – Travailler pour l’intégration aujourd’hui est un geste de confiance dans l’avenir du pays […] La coopération pourra être un visage d’une nouvelle Italie extrovertie, capable d’être au monde avec responsabilité, avec sympathie, sans crainte”.

Pour finir, le Recteur, père Carlo Nanni, a commémoré dans son intervention le père Roberto Giannatelli, décédé quelques jours auparavant, “un amoureux de Don Bosco qui a soigné la vocation pédagogique et pastorale des salésiens, dans l’Église, dans le monde, dans le rapport interdisciplinaire entre les facultés de l’Université [ndr].

Publié le 22/10/2012