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24/9/2012 - RMG - Interview aux nouveaux missionnaires: “Tu ne donnes pas ce que tu as, tu reçois ce qui te manque”
Photo de l'article -RMG – INTERVIEW AUX NOUVEAUX MISSIONNAIRES: “TU NE DONNES PAS CE QUE TU AS, TU REÇOIS CE QUI TE MANQUE”
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(ANS – Rome) – Le père Manel Morancho Peris, Ingénieur électricien et électronicien, âgé de presque 62 ans, raconte son expérience de formateur, volontaire et maintenant membre de la 143ème expédition missionnaire salésienne. Il a travaillé dans plusieurs œuvres de la Province de Barcelone, comme Coordinateur de la pastorale, Responsable de la formation professionnelle, et d’autres fonctions. Cuba est sa prochaine destination.

Comment es-tu arrivé à la 143ème expédition?
Dans la Province, nous avons une ONG appelée VOLS (Voluntariado Solidario) qui envoie tous les ans des jeunes dans les missions, surtout en Amérique et en Afrique. En 2006, j’ai eu l’opportunité de faire un mois et demi de volontariat en Bolivie, et en 2011 j’ai été en Équateur, avec les enfants des rues. C’est là qu’est né en moi le désir d’aller en mission et donc j’ai présenté la demande aux supérieurs, mais ils ne voulaient pas me laisser partir parce qu’il y a un grand travail à faire dans la Province. Quelqu’un m’a dit qu’il fallait écrire directement au Recteur Majeur, je le fis et juste une heure plus tard il me répondit que ma demande avait été transmise au Conseiller pour les Missions; à son tour, il me répondit rapidement, et à partir de là, tout était très facile. Ils m’ont appelé, ils m’ont demandé où j’aurais voulu aller et, pour ne pas avoir de difficultés avec la langue, j’ai demandé un pays latin. On m’a offert Cuba, et j’ai accepté immédiatement.

Quelles sont les différences et les ressemblances entre les jeunes des instituts - centres professionnels et les jeunes des expériences missionnaires?
Les jeunes que j’ai connu dans les expériences missionnaires sont des enfants qui nécessitent davantage de choses spécifiques: du point de vue économique, avant tout; et ce sont jeunes chez qui on perçoit l’accueil, d’une manière particulière. Aux familles espagnoles, il ne manque rien, elles “ont tout”, mais elles ont des lacunes en d’autres choses. Quand j’étais avec les jeunes de Bolivie et Équateur, je vis que certains n’avaient pas de famille – les enfants des rues – ou bien n’avaient pas de ressources économiques. Nous pouvons découvrir qu’il y a une différence de valeurs entre eux; et ce qui m’est resté le plus de l’expérience missionnaire, c’est que les enfants sont simples, accueillants; ils apprécient la simple compagnie, le fait d’être avec eux. Et tout cela les fait croitre du point de vue de la vocation.

Pourquoi être Missionnaire ad Gentes?
C’est une vocation. Je sens l’appel de Dieu à travailler ailleurs; là-bas, ce ne sera peut-être pas autant confortable, il y aura certainement plus de difficultés, mais tout cela m’aidera à me dépasser. De quelque manière, je me le proposais depuis déjà beaucoup d’années, et pour moi, c’est une expérience définitive et enrichissante, peut-être parce que dans notre pays (Espagne) nous sommes un peu trop confortables; ainsi, le fait de sortir du pays, en quelque sorte, nous fait réagir devant la réalité. Je sais que l’expérience que je vivrai m’enrichira beaucoup et je sens de devoir la faire.

Quelles attentes as-tu par rapport à l’expérience missionnaire que tu vivras à Cuba?
J’y vais pour me sanctifier avec toutes les personnes que je rencontrerai. Tout ce que je verrai, dirai, expérimenterai avec les gens que je trouverai à Cuba, je l’imagine avec les meilleures espérances, ce sera un bon travail. Je sais que je vais dans l’endroit où il y a des jeunes, des animateurs, des groupes, du dynamisme... avec lesquels je crois que je m’entendrai bien.

Que voudrais-tu dire aux salésiens en formation?
Aux salésiens et aux jeunes, je veux dire que pour faire une expérience de mission, j’ai commencé par le volontariat, où j’ai appris beaucoup de choses, au moyen du contact avec tous ceux que j’ai rencontré; et depuis que j’ai fait du volontariat, dans ma vie il existe un avant et un après. Je sais que tous n’ont pas la vocation missionnaire, nombreux sont ceux qui ne sentent pas l’appel, mais je vous dis avec mon cœur, que c’est une expérience qui vous enrichit en tant que personne et non pas simplement du point de vue religieux, où tu penses aller donner ce que tu as, mais en vérité tu obtiens ce qui te manque; ceci en fait une expérience enrichissante.

Publié le 24/09/2012

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