(ANS – Dimapur) – L’Inde est un de plus grands producteurs de thé dans le monde. Les districts de Golaghat, Sibsgar, Dibrugarh et Tinsukia dans l’état indien de l’Assam, dans la région  nord orientale du pays, ont un grand nombre de plantations de thé. Mais les plantations de thé sont souvent cultivées par des ouvriers qui, malgré les longues heures de travail, ne gagnent même pas à suffisance pour  satisfaire à leurs exigences primaires et fuir à la pauvreté. C’est à eux qu’a pensé le « Don Bosco Tea Project ».

Beaucoup de travailleurs dans les plantations de thé possèdent de petits lopins de terre, mais, pour différentes raisons, laissent leur terre inculte et vont travailler dans les grandes plantations. Et en temps de crise économique, ils sont souvent contraints d’hypothéquer leur lopin de terre  pour obtenir de petits prêts  et, s’ils ne parviennent pas à rendre l’argent, ils perdent aussi leur terre.

Les Salésiens en Inde, conscients de cette situation difficile, s’engagent à donner de nouvelles opportunités aux travailleur de thé et à rompre le cycle de la pauvreté. Le « Don Bosco Tea Project », financé par  « AIDA » - la section pour le développement de la Province de Dimapur -  est né en 2008 pour aider les travailleurs de thé dans l’état de l’Assam. Avec un seul ‘sponsor’ au départ, le projet  a pu aider 50 familles. Aujourd’hui, avec le soutien de 5 sponsors, le projet aide 700 familles.

But du projet est celui d’aider les travailleurs à cultiver leur propre terre, en leur donnant l’opportunité de devenir propriétaires de leurs petites plantations de thé et en développant un revenu soutenable à long terme. On assure aux cultivateurs l’assistance dans le lancement du projet, soit par des ressources financières, soit par le don de petites plantes de thé. Ils sont aussi instruits dans les disciplines d’entreprise et sur les techniques de marché dans le secteur ; et ainsi, en exploitant leurs années de travail dans les grandes plantations de thé, les cultivateurs deviennent capables d’obtenir un revenu adéquat pour échapper à la pauvreté.

« AIDA a fait un miracle. J’ai reçu 3800 petites plantes à thé en 2008-2009. Aujourd’hui j’obtiens 50 kg de feuilles vertes chaque semaine – nous raconte Mathias Soreng, à Golaghat, Assam, un des bénéficiaires. – Avant je dépendais  des prêts pour le crédit et mes dépenses, et je n’avais jamais un sou en poche, Aujourd’hui j’ai payé mes dettes et j’ai de l’argent, grâce à AIDA ».

Publié le 06/10/2014