(ANS – Tegucigalpa) – Il y a exactement un an, le père Giampiero De Nardi partait en mission, après avoir reçu le mandat du Recteur Majeur dans la basilique Marie Auxiliatrice. Aujourd’hui, après 12 mois de travail au Honduras et au Guatemala, avec de nombreuses expériences déjà derrière lui, il nous raconte ce qui lui reste du cours d’orientation et de la cérémonie de l’envoi missionnaire.

“Je considère le cours des missionnaires et la remise du crucifix comme une charnière dans ma vie. – affirme le père de Nardi dans une note envoyée à ANS – Je sais que pour beaucoup de missionnaires c’est probablement le moment du départ le jour qu’ils considèrent comme une charnière, mais pour moi c’est le jour de la remise du crucifix, et le cours une sorte d’introduction à ce moment”.

Après un an, le souvenir des semaines passées dans la formation conserve intacte toute sa beauté: “J’ai vécu le cours pour missionnaires comme une sorte de lune de miel de mon sacerdoce et surtout de ma vocation missionnaire, comme une occasion pour réfléchir sur les nombreux dons par lesquels le Seigneur avait comblé ma vie et sur l’appel merveilleux qu’il m’avait réservé. J’ai des beaux souvenirs, à partir de l’ambiance fraternelle qui s’était instaurée, malgré les difficultés de communication qui se sont présentées, mais on percevait cette envie de se donner au Seigneur d’une manière totale et radicale”.

Même du point de vue pratique, le cours était très utile: “Les thématiques sur la culture, m’ont sans doute aider à plonger d’une manière intelligente dans la réalité de l’Amérique centrale, me poussant à comprendre, avant de juger. L’un des propos que j’avais fait au terme du cours, c’était d’arriver et grand ouvrir les yeux sur ce nouveau monde auquel le Seigneur m’avait destiné et cela m’a beaucoup aidé et m’aide encore beaucoup, et peut-être que certaines de ces thématiques devraient être insérées dans la formation de tous les salésiens”.

Pour finir, la messe avec le Recteur Majeur était émotionnante. Le missionnaire raconte: “Je dois dire que j’étais un peu ‘perdu’ dans le bon sens du terme. Dans mon cœur se mélangeaient les souvenirs de ma vie. Sincèrement, je en saurais pas dire ce dont je me rappelle le plus; et cela, même si je revois la messe comme si je l’avais vécue hier. Au milieu de tout, je me rappelle du geste du Recteur Majeur, qui avait voulu être présent même s’il était épuisé par la fatigue et les souffrances qu’il vivait en ces jours. Un beau geste d’exemple pour ceux qui veulent dédier leur vie à annoncer l’Évangile au monde, un geste qui contient la disponibilité au sacrifice pour cette annonce”.

Publié le 02/10/2012