(ANS – Sliema) – Ces derniers mois, la maison d’accueil pour les jeunes en difficulté “Osanna Pia” à Sliema, est en train  de procéder à l’agrandissement de ses structures, de manière à pouvoir accueillir plus de jeunes et surtout perfectionner le parcours d’accompagnement des bénéficiaires vers la vie indépendante.

Le gouvernement maltais a cédé aux salésiens un petit bâtiment situé dans Mrabat Street, à présent en voie de restructuration, duquel seront obtenus 7 appartements. Au terme des travaux, la structure permettra d’accueillir des jeunes et des jeunes adultes en difficulté, ne pouvant pas compter sur le soutien de leur famille, ayant eu un passé problématique et par conséquent des problèmes de comportement.

Les salésiens de Sliema sont déjà experts de ces problématiques: depuis désormais plusieurs années, ils gèrent l’œuvre Osanna Pia, qui s’occupe en effet d’accueillir les jeunes problématiques âgés de 18 à 25 ans pour les accompagner dans la phase de maturation et croissance. “Ici l’expérience éducative est importante. – explique le père Savio Vella, directeur de Osanna Pia – Nous ne sommes pas disponibles pour quelqu’un qui décide simplement de quitter sa maison et cherche une auberge économique. Nous devons nous assurer que ces jeunes aient l’intention de construire leur avenir et se préparer à la vie indépendante. Si nous découvrons qu’ils ne sont pas prêts à collaborer, nous leur disons de résoudre ailleurs leurs problèmes, surtout s’ils ne veulent pas travailler ou s’ils refusent les opportunités”.

La nouvelle structure, qui s’appellera “Maison Maman Marguerite”, permettra de poursuivre ce chemin éducatif: y seront accueillis les jeunes adultes déjà trop âgés pour demeurer à Osanna Pia, mais qui en raison de leurs histoires de vie nécessitent de soutien et d’une base sure pour faire le dernier pas vers une vie indépendante. “Pour faire une analogie, nous nous sommes rendus compte qu’il est inutile de prendre le ferry pour Gozo et être jetés dehors à 100 mètres du rivage” a affirmé le salésien maltais père Antoine Farrugia au quotidien “Times of Malte”.

“Ils ne doivent pas forcément être des sans-logis. – ajoute le père Vella – C’est peut-être des gens qui se déplacent d’un endroit à l’autre, qui ont un toit, mais pas fixe. (…) Les jeunes qui vivent un traumatisme, qui n’arrivent pas à voir leur avenir d’une manière claire, mais qui veulent en tout cas faire quelque chose de leur vie, peuvent bénéficier de notre offre”.

Quant à eux, les bénéficiaires devront montrer d’avoir vraiment l’intention de se construire une vie indépendante: pour être accueillis il faudra avoir un travail et avoir bien compris que la résidence dans la structure doit être temporaire, sans croire de pouvoir créer une famille et continuer à vivre là-bas.

La “Maison Maman Marguerite” a déjà reçu l’autorisation de l’Autorité de Planification et la moitié des dépenses globales pour la restauration (300.000 €) a déjà été soutenue par les salésiens; pour la chiffre qui manque est en cours la collecte de fonds et l’objectif déclaré c’est de compléter le projet avant 2014, pour célébrer le Bicentenaire de la naissance de Don Bosco.

Publié le 10/09/2012