Le Centre d’études de Benediktbeuern a accueilli, le vendredi 16 et le samedi 17 avril, un congrès sur le bienheureux père Michele Rua, premier successeur de Don Bosco. Une soixantaine les personnes intervenues entre salésiens, Filles de Marie Auxiliatrice, coopérateurs et étudiants. “Le père Rua, celui qui a préparé la route à Don Bosco”, voici le thème des deux journées au cours desquelles ont été approfondis plusieurs aspects de la figure du bienheureux.
Les travaux ont été introduits et modérés par le père Reinhard Gesing, directeur de l’Institut de Spiritualité salésienne. Les interventions ont été présentées par des professeurs de Benediktbeuern, comme le père Josef Weber, professeur de Spiritualité, le père Norbert Wolff, professeur d’Histoire de l’Église, et le père Josip Gregur, professeur de Liturgie; et par quelques chercheurs externes: le père Stanisław Zimniak de l’Institut historique salésien de Rome, sœur Maria Maul, proviseur de l’école de Vöcklabruck, en Autriche, le père Bogdan Kolar, professeur d’Histoire de l’Église à Ljubljana.
Puisant à plusieurs sources historiques, les interventions ont mis en évidence non seulement le profil biographique du père Rua, dont on est en train de découvrir des traits nouveaux et inédits, mais également son engagement et son action dans la diffusion de l’œuvre salésienne surtout dans les pays de langue allemande et en Slovénie. Le père Gregur a traité le binôme ‘le père Rua et la musique sacrée’.
En présidant l’Eucharistie à l’ouverture de la deuxième journée, le père Josef Grünner, provincial des salésiens de l’Allemagne, a rappelé la fidélité dynamique du père Rua: garant de la tradition salésienne et interprète attentif des signes des temps. Cette double attitude, a souligné le père Grünner, donna aux deux Congrégations naissantes des salésiens et des Filles de Marie Auxiliatrice, une envergure mondiale.
Le congrès, organisé à l’occasion du premier centenaire de la mort du père Rua, a mis en évidence la pleine autonomie de cette grande figure longtemps considérée comme “l’ombre de Don Bosco”. Il a été souligné que les salésiens coopérateurs, au cours du rectorat du père Rua, jouèrent un rôle important dans la diffusion de l’œuvre salésienne, en particulier dans les pays de langue allemande. En concluant les deux journées, le père Norbert Wolff a mis en évidence l’importance d’avoir des nouvelles biographies et études spirituelles, élaborées d’une manière scientifique, sur la figure du bienheureux père Michele Rua.
Publié le 22/04/2010