Ainsi, comme le précise le père Chávez lui-même, 2010 sera pour les salésiens “un prolongement de l’actuelle année jubilaire; elle nous aidera à murir davantage notre vocation consacrée salésienne”.
Le Recteur Majeur indique aux salésiens trois “attentions” à garder à l’esprit dans les propositions spirituelles et pastorales de l’année prochaine, dans les chemins personnels, communautaires et provinciaux, promettant un approfondissement dans une prochaine Lettre pastorale.
Le père Rua, “disciple fidèle de Jésus sur les pas de Don Bosco”, est pour tout salésien un modèle “pour conserver la fidélité à la vocation consacrée”, une fidélité qu’il faut alimenter en puisant “abondamment aux sources de la vie du disciple et de l’apôtre: l’Ecriture Sainte, au moyen de la ‘lectio divina’, et l’Eucharistie”.
La deuxième “attention” indiquée par le père Chávez s’inspire de l’engagement pris par le père Rua: “À Mirabello, je chercherai à être Don Bosco”. Les Constitutions religieuses salésiennes, à redécouvrir dans l’importance et dans l’esprit, sont un point de référence pour être le Don Bosco d’aujourd’hui, presque une vision éthique que l’on demande à tout salésien.
La dernière indication part de la passion du premier successeur de Don Bosco pour le “Da mihi animas”. “La mission l’appela à répondre aux besoins des jeunes et à trouver les chemins pastoraux adaptés pour les rejoindre au moyen de l’annonce de l’Evangile”, précise le Recteur Majeur en invitant les salésiens à un engagement d’évangélisation des jeunes comme cela a été requis par le dernier Chapitre général 26 et par le thème de l’Étrenne 2010.
La célébration du premier centenaire de la mort du père Rua - précise le Recteur Majeur dans sa brève lettre – doit aider les salésiens a acquérir “la conscience historique que, depuis la mort de Don Bosco jusqu’à nos jours, la Congrégation a réalisé un développement grand et significatif, avec des moments de progrès, de reprise dans la réflexion, d’élan nouveau, d’approfondissement. L’identité de la Congrégation se comprend mieux, en effet, au travers de son histoire, lorsqu’on connait les formes et les expressions qu’elle à revêtues dans les divers moments et les différents lieux”.
Publié le 24/06/2009