Inde – Foire de la communication au Tej Prasarini |
Inde – Les films d’un metteur en scène salésien soutiennent la culture locale |
Les journées ont été organisées par la Commission CBCI pour les Communications sociales en collaboration avec le Centre de Communications salésien “Tej Prasarini” de Bombay. “Les leadeurs et les communicateurs chrétiens doivent partager les valeurs de l’Évangile, - a ajouté le Cardinal – de manière à ce que ces derniers puissent modeler la société pour une vie plus pleine et harmonieuse”. Rappelant le message du Serviteur de Dieu Jean-Paul II pour la Journée mondiale des Communications de 1990, il a souligné: “Il revient aux fidèles de Dieu de faire un usage créatif des nouvelles découvertes et technologies au bénéfice de l’humanité et de l’accomplissement du plan de Dieu dans le monde… en profitant pleinement du potentiel de ‘l’ère de l’ordinateur’ pour servir la vocation humaine et transcendante de chacun”.
Rappelant le message de Benoit XVI, le card. Gracias a reconnu la contribution que les médias donnent à la diffusion de l’information, à l’alphabétisation et à la construction de la société. “L’Église ne peut pas se permettre d’être lointaine ou de s’isoler du cours de ces évènements”, a-t-il ajouté en invitant les présents à “comprendre et à interpréter” le progrès moderne “à la lumière de la foi”.
D’après le cardinal, “les médias peuvent et doivent contribuer à faire connaitre la vérité sur l’humanité et à la défendre contre ceux qui tendent à la nier ou à la détruire. L’on pourrait également ajouter que chercher et présenter la vérité sur l’humanité constitue la plus haute vocation de la Communication sociale”.
En faisant référence au message de Benoit XVI pour la Journée mondiale 2008 pour les Communications sociales, le Cardinal a manifesté le souhait que “les médias ne deviennent pas les porte-parole du matérialisme économique et du relativisme éthique”. Appelés à la construction de la communion de tous, “les médias devraient soutenir une culture de dialogue, locale et globale”. Cette tâche revient également à l’Église et à la réalité ecclésiale indienne.
Publié le 06/03/2008