(ANS – Barinas) – Durant les 32 ans de vie de l’école agricole salésienne de « San José », à la périphérie de la ville de Berinas, ce n’est pas la première fois que des groupes de personnes, qui disent d’être des coopératives ou des associations de diverses sigles, cherchent à occuper ses terrains ; mais jusqu’à maintenant tout s’est bien résolu en positif.

Cependant le 11 février dernier, un groupe identifié comme ‘Corpoelec’ a envahi  une partie de la propriété, coupant les arbres d’un petit bois, construisant des  de cabanes de fortune et revendiquant leur doit à une maison. L’abus a été stigmatisé  par les élèves de l’école, qui depuis lors ont eu des difficultés pour des leçons régulières ; Ils ont eu le soutien des travailleurs, des membres de l’Eglise et des Salésiens, qui ont protesté pour leurs droits violés de la part de ce groupe. La question a été portée devant la Commission Permanente pour le Milieu et devant les Sous-commissions pour l’Education et le Développement Agro-alimentaire de l’Assemblée Nationale.

Les actes de violence ont continué : le vendredi 23, à 4h00 du matin, à l’intérieur de l’école, on a brûlé un camion appartenant à l’institut ; en plus, les Salésiens, dans la tentative d’éteindre l’incendie ont fait recours aux services anti-incendie et ils ont constaté qu’ils ne fonctionnaient pas et que même le cadre électrique avait été endommagé. Le fait n’a fait, cependant, que des dégâts matériels.

A la lumière de ces faits, le Directeur de l’école, le P. Rafael Montenegro, a demandé la protection pour les 220 jeunes élèves, qui se préparent techniquement et socialement à l’institut et qui sont, en majorité, mineurs.

« En conformité avec ce qui est établi par l’art. 322 de la Loi Organique pour la protection de l’Enfant et des Adolescents, nous sollicitons qu’on donne lieu à l’évacuation de ce groupe de personnes qui dérangent et violent les droits sur-mentionnés, afin de sauvegarder les structures de cet institut, étant donné qu’existe la peur imminente d’autres agressions et que soit mise à risque la vie des adolescents qui résident à l’intérieur de l’institut ».

Les Salésiens du Venezuela et la communauté ecclésiale condamnent ces actes de violence et espèrent que l’Etat de droit prenne en compte leur demande d’éloignement de l’école de ces groupes.

Sur le site sdb.org est disponible, en espagnol, la déclaration des Salésiens.

Publié le 29/02/2016