(ANS – Madrid) – Environ 13 millions de filles de mous de 18 ans se retrouvent enceintes chaque année dans le monde, selon les données du Fond de la Population des Nations Unies, et presque 95% d’elles vivent dans des pays en voie de développement. « La plus grande partie de ces mineures ne devient pas mère par choix. Beaucoup sont obligées à se marier, d’autres sont violées, et toutes ont en commun le manque de ressources, d’éducation, d’information », dénonce Ana Muñoz, porte-parole de la Procure Missionnaire Salésienne de Madrid. A l’occasion de la « fête de la maman », qui se célèbre en ces jours dans beaucoup de pays, la Procure lance la campagne « Cuidemos de Ellas » (Prenons soin d’elles).
En de nombreux coins du monde les Salésiens s’occupent de ces jeunes et de leurs futurs fils. Cela est témoigné par les projets « Querebebé », en République Dominicaine, ou « Casa Lunas », en Uruguay, ou la « Casa Mamma Margherita » en R.D. du Congo. Car souvent les filles sont stigmatisées et rejetées par les familles et elles doivent se débrouiller toutes seules. Les Salésiens n’offrent pas seulement un lieu où rester, mais ils leurs donnent accès au service médical, les aident pour l’accouchement et l’éducation de leurs fils, et ils leurs donnent une formation professionnelle et une éducation, pour pouvoir faire face au futur. « Ma vie a de nouveau trouvé un sens. Maintenant je sais comment prendre soin de mon enfant et lutter pour lui », raconte Melissa, 16 ans, qui a été accueillie dans le projet « Querebebé ».
L’éducation réduit les risques de grossesses, qui trouvent les fille sans préparation. « Au Sierra Leone, par ex., où les écoles ont été fermées à cause de l’Ebola, on a enregistré une forte augmentation de filles enceintes, auxquelles maintenant il est interdit de retourner à l’école, car elles sont retenues de mauvais exemples », dénonce la porte-parole de la Procure de Madrid. Les religieux sur place se sont déjà activés pour faire en sorte que les filles puissent continuer les leçons, « même si en d’autres moments, peut-être l’après-midi », expliquent-ils.
« Quidemos de Ellas » est une campagne où l’effort est multiplié par deux.
De plus amples informations sur la campagne et sur quelques témoignages de fille-mères, sont disponibles sur le site de la Procure de Madrid.
Publié le 08/05/2015