(ANS – Rome) – Dans l’aula Magne de l’Institut ‘Augustinianum’ de Rome, remplie de journalistes, autorités ecclésiastiques, ambassadeurs de divers pays et nombreux amis de l’œuvre salésienne, s’est déroulée, dans la matinée d’aujourd’hui, 14 avril, la présentation italienne du livre « Don Bosco Aujourd’hui », édité par la Librairie Editrice Vaticane (LEV), qui recueille une longue interview de Ángel Expósito au Recteur Majeur, le P. Ángel Fernández Artime, X Successeur de Don Bosco.
Présents à la table des intervenants, en plus du Recteur Majeur et de l’auteur du livre, il y avait Enzo Romeo, journaliste du TG2, en qualité de modérateur ; Luigi Bobba, Sous-secrétaire du Ministère du Travail et des Politiques Sociales, et le prof. Roberto Rusconi, enseignant d’Histoire du Christianisme à l’Université ‘Roma Tre’.
Parmi le public, nombreuse la participation et prélats et cardinaux – dont les salésiens Raffaele Farina et Tarcisio Bertone, et Mgr. Enrico dal Covolo - et nombreux ambassadeurs de divers pays.
Le premier à intervenir, après al présentation du P. Giuseppe Costa, SDB, Directeur de la LEV, a été Mr Bobba, piémontais, qui a souligné la valeur sociale de la figure de Don Bosco, l’engagement de la Congrégation Salésienne pour la formation professionnelle et l’insertion des jeunes dans le monde du travail. « S’il avait vécu aujourd’hui, il nous aurait certainement fait cadeau de ses intuitions en matière d’éducation sociale et de la centralité du travail » a-t-il commenté.
Feuilletant les chapitres du livre, le prof. Rusconi a mit en lumière la valeur de l’œuvre : « On se demande ‘Qui a été Jean Bosco’ et on souligne la figure d’une mère ». On met en évidence son « aller dans les périphéries » et l’importance de la ‘ formation au travail’, à côté de l’éducation des jeunes. C’était la vocation d’un fondateur qui enverra les ‘Salésiens dans le monde’, les ‘Salésiens laïques et les femmes salésiennes. Surtout il confiera aux Salésiens les ‘ jeunes les plus besogneux’. Et un aspect particulier est aussi constitué par la ‘ communication salésienne’.
Les dernières interventions ont été celles du Recteur Majeur et de l’auteur de l’interview. De son côté le P. Á.F. Artime a affirmé que « devant la grande crise qui frappe aujourd’hui notre société, et les jeunes en particulier, je suis certain que Don Bosco aurait éprouvé une grande compassion et il aurait travaillé avec force pour changer les choses ».
Un message confirmé avec grande franchise aussi par Mr. Expósito, qui a affirmé que Don Bosco, aujourd’hui, serait ‘furax’ dans le fait de voir combien la société soit en train de mal résoudre ses tâches, étant donné que tous les problèmes auxquels il dû faire face – la condition indigente des jeunes, l’émigration, l’exploitation au travail – sont encore vivants et plus nombreux dans leur dimension globale.
Publié le 24/04/2015