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9/12/2014 - Guatemala - L’éducation, unique instrument contre la pauvreté
Photo de l'article -GUATEMALA – L’ÉDUCATION, UNIQUE INSTRUMENT CONTRE LA PAUVRETÉ

(ANS – San Benito Petèn) –« L’éducation  est l’unique instrument qui pourra changer les choses et je ne le dis pas seulement parce que je suis salésien, mais parce que je le vois tous les jours ; mais l’éducation exige des temps très longs ». Ce sont les paroles du P. Giampiero de Nardi, missionnaire italien  au Petèn, Guatemala. Voici un extrait de son dernier témoignage.

J’ai été dans la capitale pour ma retraite spirituelle. J’ai un peu de temps pour prier et réfléchir sur ce que j’ai vécu en cette année. Je dois dire que j’ai fait une longue réflexion sur la pauvreté, en pensant à toutes les expériences que j’ai partagé cette année avec les pauvres du Petèn. Avant tout je me suis fait un petit examen de conscience et je me suis dit : « J’ai promis d’être pauvre, J’ai fait un vœu devant Dieu, mais quelle pauvreté est-ce que je vis ? Je ne peux certainement pas me définir ‘pauvre’ ».

La pauvreté, ici, te frappe à la figure tous les jours, le fait d’être né dans une autre partie du monde est une grande fortune, dont tu ne te rends pas compte jusqu’au moment où tu touches de la main ce que signifie la parole ‘misère’.

La pauvreté, ici, n’a pas de droits, elle n’a même pas le droit d’avoir des droits. Le pauvre est pauvre de tout. En Europe nous nous sommes inventé ‘les autres pauvretés’. La pauvreté d’affections, de valeurs… tout vrai, mais les pauvres d’ici n’ont simplement rien, ni argent, ni affections, ni valeurs. Nous nous sommes construits une image du pauvre (peut-être pour étouffer la conscience), qui vit sans grand luxe, mais qui est riche de valeurs, d’affections, choses que notre société a perdu  à cause de la société de consommation. C’est un grand mensonge.

Le pauvre, ici, n’a pas une famille, il n’a personne qui prenne soin de lui, il n’a pas la possibilité de manger, d’être soigné, de vivre avec dignité, il n’a pas d’affections, il n’a simplement rein de rien. La pauvreté est une injustice, mais il serait encore plus injuste vouloir l’embellir , pour qu’elle ne nous blesse pas et ne nous dérange.

Une des mes amies me racontait d’un missionnaire qui disait la devise : ne donne pas le poisson au pauvre, mais apprends-lui à pêcher. En réalité tu dois lui donner le poisson alors que tu lui apprends à pêcher… mais ici le pauvre n’a pas de fleuve ou lac où pêcher.

J’ai repensé , enfin, aux paroles que le nouveau Recteur Majeur a dit lors de sa visite chez nous il y a quelques jours. A une demande sur le Petèn, il  a répondu que nous ne devons absolument pas abandonner le Petèn, comme toutes les périphéries où il y a  les pauvres.

Le témoignage complet et autres racontes missionnaires sont disponibles sur le blog du missionnaire.

Publié le 09/12/2014

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