(ANS – Freetown) – Dans le cadre du travail  fait par les Salésiens dans les différents endroits  où l’Ebola  fait le plus de victimes, le P. Jorge Crisafulli. Supérieur de la Province de l’Afrique Occidentale (AFW), a présenté une  relation  qui va au-delà des réponses immédiates et urgentes et qui met en évidence l’importance de vision de  moyen et long terme, qui deviendront certainement campagnes de soutien aux populations frappées et qui seront approfondies par de futures publications.

La relation du P- Crisafulli présente la gravité de la situation  au Liberia et en Sierra Leone, où, selon les Salésiens sur place, elle est “hors contrôle et avec les cas  d’infection en augmentation”, avec une croissante préoccupation que, cette fois, le virus “est venu pour rester avec nous”.

Les Salésiens ne travaillent pas tout seuls, il y a une grande synergie qui unit plusieures réalités: l’archidiocèse de Monrovia, le Ministère de la Santé et celui de l’Education, l’UNICEF, Médecins sans Frontières et Médecins Allemands,  et autres congrégations religieuses qui se trouvent dans des zones isolées ou en quarantaine.

Tous ensemble,  - dit le P. Crisafulli – nous devons prendre des initiatives immédiates et urgentes, par ex.: prévention et éducation, distribution de vivres et de matériel sanitaire. Chacune de ces initiatives est motivée et développée de manière diverse; par exemple, on lit dans la relation:”La force la plus importante pour réaliser cette campagne de prévention et d’éducation sont les jeunes (...) Notre ONG ‘Don Bosco Youth Network, West Africa’, a produit tout le matériel pour la TV, la radio, les panneaux publicitaires, les affiches, les adésifs, les opuscules... pour faire ce travail, les jeunes du Mouvement Salésiens des Jeunes, nos groupes paroissiaux et mouvements, les étudiants se sont immédiatement  unis à ces initiatives”.

A propos des interventions de moyen terme, le P. Crisafulli en indique six: éducation par la radio (utilisée en des cas analogues dans le monde entier); production des vivres (projet déjà en cours avec l’Institut National de Technologie Agroalimentaire de l’Argentine); le soin des orphelins de l’Ebola (mis en route avec le Ministère du Welfare, l’UNICEF et autres ONG); la nécessité d’une présence des Filles de Marie Auxiliatrice (sollicitée par le P. Crisafulli au XXIII Chapitre Général des FMA, en cours jusqu’au 16 novembre, avec des Résultats qu’on espère positifs); le besoin de volontaires ( pour le moment on travaille avec les volontaires de la place); et la nécessité de communiquer de manière positive pour diffuser l’espoir et éloigner la peur (le P. Crisafulli rappelle ce que chantait  Victor Heredia:” Qui a dit que tout est perdu? Je viens offrir mon coeur”).

Comme le dit encore le P. Crisafulli, beaucoup ne croient pas encore que l’Ebola soit rèelle et souvent il crient au complot; mais , comme l’a dit de première main le journaliste italien Sergio Ramazzotti dans son reportage “La mort viendra et elle aura mes yeux” écrit pour “Vanity Fair”: l’Ebola est un ennemi infide, car il est invisible , un combattant  d’une efficience impitoyable, un terroriste qui attaque selon la doctrine classique de la ‘guérilla’: miner l’équilibre psychologique avant même l’incolumité physique”.

Publiè le 07/11/2014