(ANS – Rome) – La Journée Mondiale du Réfugié, qui se célèbre le 20 Juin, n’est pas une simple date à rappeler, mais elle touche une des réalités les plus critiques de l’humanité d’aujourd’hui. Selon les données des Nations Unies « il y a actuellement plus de 22 millions de réfugiés dans le monde, dont la majorité sont femmes et enfants, qui ont du fuir leur pays à cause de l’intolérance et la violence ». La Congrégation salésienne comment répond-elle à cette situation ?
C’est une réalité qui a fait partie de la mission de la Congrégation dès ses origines : Don Bosco prêta une attention particulière aux jeunes migrants provenant du dehors de Turin ; et pas seulement il les accueillait et éduquait , mais il allait à leur recherche, dans les rues, les négoces et dans les édifices en construction de la ville.
En 2014, la célébration de la Journée Mondiale du Réfugié voit la Congrégation salésienne et ses collaborateurs qui travaillent de manière significative parmi les migrants et les réfugiés en beaucoup de pays, surtout dans le tiers-monde. L’ONU considère essentielle aujourd’hui « la protection des réfugiés, le soutien pour recommencer leurs vies et qu’ils puissent rentrer dans leurs pays d’origine, l’accompagnement pour qu’ils s’intègrent dans les pays qui les ont accueillis ».
Voici quelques exemples d’initiatives spécifiques en ce secteur :
Dans le cadre de la protection des réfugiés, Kakuma, au Kenya, est emblématique ; la Congrégation salésienne est l’unique institution qui se trouve « à l’intérieur » de ce camp, accompagnant les réfugiés, offrant assistance médicale, éducation et promotion sociale, surtout parmi les jeunes ; il y a là-bas une paroisse, une école et un oratoire.
Dans la recherche de solutions qui durent pour que les réfugiés puissent recommencer leur vie dans un milieu normal, il y a les Procures Missionnaires et les volontaires qui, avec les Salésiens, travaillent pour réunir les jeunes et les familles déplacées, en les récupérant des situations extrêmes d’exclusion sociale et de la réduction en esclavage. Parmi les différentes initiatives, en Inde, à New Delhi, on signale les ‘Club jeunes’, qui s’engagent à racheter les jeunes en conditions inhumaines de travail, par la formation au travail et au jeu. En plus, les Salésiens accueillent les familles des réfugiés échappées à la violence en Syrie, à Bangui (Rép. Centre-africaine) et en beaucoup d’autres pays du monde.
Se déplacer et s’intégrer dans un autre pays, dans se diverses réalités sociales, c’est difficile pour les réfugiés. Les Salésiens en Italie, Allemagne, Autriche et Espagne – entre autres – travaillent par de nombreuses initiatives dans les structures éducatives et dans de nouvelles structures créées tout exprès pour offrir ces services.
Il y a beaucoup d’autres initiatives qui n’ont pas été mentionnées et que les Salésiens réalisent partout dans le monde en faveur d’une population vulnérable et qui, à cause des guerres, continue d’augmenter ; selon la Procure Missionnaire Salésienne de Madrid, cette population de réfugiés aidée par les Salésiens touche les 400.000 personnes.
Publié le 19/06/2014